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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 07:00

ski.jpgIl y a quelques jours de cela, en regagnant mes pénates, j’ai croisé ma copine Marion déguisée en Bibendum : Grosse doudoune (mon Dieu, ce que ça ne l’arrange pas…), bonnet, écharpe, moonboots, tenant à bout de bras de multiples sacs à peine moins gros grands qu’elle. Intriguée, j’approchai tout en me demandant comment elle allait s’en tirer.

- Ah tiens, salut ! Tu m’aides ? fit-elle, ravie de trouver sa solution

- Tu déménages ? m’enquis-je

- Nan, on part au ski la semaine prochaine, je suis allée chercher les affaires à la cave.

- Mais, euh…, t’as loué une semi-remorque pour trimbaler tout ça ? D’ailleurs, y’a quoi là-dedans ?


- Oh tu sais, les trucs habituels, combi, casques, chaussures de ski, après-skis, luge… Enfin, ne me dis pas que tu n’es jamais partie au ski ???

- Pfff…. j’y ai VECU, MOI, à la neige Madame ! J’ai affronté des températures avoisinant les – 35°C, j’allais acheter le pain à pied, à 5km de la maison, sous des tempêtes effroyables et je n’avais que six ans ! Parfaitement !

- Je croyais que tu étais née dans le Sud ?

- J’ai migré !

- Et c’était où ?

- Dans le Jura. On habitait une petite maison dans le no man’s land, papa était en bas qui coupait le bois, maman était en haut qui préparait le lolo…

Je ne sais pas pourquoi, parfois, Marion me regarde bizarrement…

- Allez monte, t’as besoin d’un petit remontant et tu vas me raconter ça tranquillement. J’ai comme l’impression que tu en as gardé de sacrées séquelles.

 

 

Des séquelles ?! Une haine viscérale pour tout ce qui froid, mouillé et glissant… (Que les esprits grivois se retirent promptement de ce lieu !)


Lourdement trompée par ce père qui me vantait les avantages de vivre dans un monde tout de blanc vêtu, s’acharnant à me faire glisser sur une luge, engoncée sous trois épaisseurs de vêtements, je terminai invariablement mes épopées la tête dans la neige sous les regards tendrement compatissants de ma maman, bien trop planquée près du radiateur pour me venir en aide…

Je fus alors initiée au ski de fonds, ce qui me valut d’être bien plus souvent les quatre fers en l’air que les pieds sur les skis.

A ce stade, mon papa, satisfait de mes progrès (l’amour paternel est souvent aveugle ou était-ce le déni d’avoir une fille à l’oreille interne détraquée ?), jugea que j’étais prête à affronter les pistes.

Affublée de chaussures de torture (j’en sens encore la morsure sur les tibias), je le suivis, accablée, vers ces engins que l’on appelle des tire-fesses. Après quelques explications sommaires, je glissai l’instrument entre mes jambes (esprits grivois, dehors !), me cassai la figure un certain nombre de fois avant de parvenir au sommet où mon père m’attendait en hurlant :

- Maintenant, tu lâches ! Lâche! Tout de suite !!! Non, ne lâche plus ! Accroche-toi !!

C’est ainsi que je fis un tour complet, accrochée à cette tige, au dessus du vide, bien contente de revenir au point de départ !

Que dire de ces descentes longues et pénibles, le buste en avant, les bras écartés et le regard rivé sur mes skis en chasse-neige ?


Depuis, les seules fois où je suis remontée dessus furent celles où je me laissais guider par un moniteur. Lui devant, moi derrière (esprits grivois, retournez à Google !), il faut croire que la vue motivait mon sens de l’équilibre…

Malgré cela, je ne me suis jamais rien cassé et mon papa continue de croire que j’étais une assez bonne skieuse !


Et les gremlins dans tout ça ? Sont-ils privés de neige à cause de leur mère faiblarde sur ses guiboles ? Eh bien, il faut avouer que depuis que j’ai fait la culbute en dirigeant un traîneau tiré par des huskies en furie, vu trente-six chandelles avant de me réveiller entourée de molosses qui hurlaient à la mort, je ne suis plus très « open-minded », ce qui n’est finalement pas si grave puisque le réchauffement climatique leur permettra bientôt de chausser leurs skis à Paris !

Quant à Monsieur Gremlin, rencontré (comme c’est étrange) dans une station de sports d’hiver, il a eu, depuis, la délicatesse de s’exploser les ligaments du genou.

Ah, l’amouuuur….

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 07:00

femme-volant.jpgLes annonceurs l’ont bien compris, le choix d’un véhicule n’est plus une affaire exclusivement masculine, la parité s’étend aussi au domaine automobile. Fini l’image de la nunuche accompagnant son époux chez le concessionnaire, les gremlins pendus à ses jupes, attendant, passive et sourire niais aux lèvres, que se conclue ce contrat d’hommes.

 

Pourtant, il reste bien certaines irréductibles pour lesquelles une voiture demeure une caisse en tôle dont le but est de transporter un individu du point A jusqu’au point B dans les meilleures conditions possibles, c'est-à-dire, avec un autre conducteur qu’elles-mêmes.

Non pas que ces femmes actives, indépendantes et intellectuellement avantagées soient des gourdes au volant mais l’idée de se faire insulter parce qu’elles respectent les consignes de sécurité, klaxonner parce qu’elles ne démarrent pas pied au plancher au moindre stop ou ralentissent au feu orange, n’a rien pour les séduire.

 

Ces femmes, aussitôt installées à la place de la conductrice,  rêvent d’un modèle avec chauffeur intégré dont le volant n’aurait d’utilité que pour y apposer les mains afin d’y vernir leurs ongles. Elles caressent avec reconnaissance la boîte de vitesse automatique – seul point sur lequel elles ont émis un avis quant au choix du cube – en priant pour que nul ne les emboutisse. Car si tel était le cas, elles seraient alors obligées de conduire un de ces vieux modèles manuels.

Et, s’il leur est aisé de passer les vitesses, rétrograder leur pose un problème de taille. En effet, préoccupées par des sujets autrement plus importants, il leur arrive d’oublier sur quelle vitesse elles se sont arrêtées, paniquent, jettent un œil désespéré à la boîte, calculent rapidement dans quel sens elles doivent bouger la manette, quittent la route du regard au risque de rater un virage ou de se retrouver encastrées dans l’arrière-train du camionneur qui vient de leur faire une queue de poisson accompagnée d’un bras d’honneur.

Aussi, s’appliquent-elles à rouler prudemment en respectant les distances afin d’éviter qu’un tel cauchemar ne devienne réalité et fulminent contre les automobilistes irrespectueux qui leur reniflent le pot d’échappement !

 

Lorsqu’elles n’ont d’autres choix que de se déplacer à quatre roues, elles vérifient plusieurs jours à l’avance les possibilités de rangement de l’auto afin de s’éviter tout stress inutile : Le créneau.

Ces femmes, très débrouillardes par ailleurs, se sentent toutefois seules au monde dès qu’il s’agit d’enclencher la marche arrière, leur rapport à l’espace s’en trouve perturbé, ne sachant plus dans quel sens tourner le volant ; le compas qu’elles cherchent désespérément n’est certes pas dans leur œil, elles s’énervent, transpirent et abandonnent l’exercice s’enfuyant la tête dans les épaules, sous les propos peu flatteurs des Fangio impatients.

Elles trouvent alors refuge dans un parking payant, s’y garent aussi bien qu’elles peuvent tout en pestant contre l’étroitesse des places, appréhendant le moment où elles devront s’en extraire…en marche arrière !

 

Ces êtres doués de raison décident alors de rebondir : Elles regardent d’un œil nouveau les annonces publicitaires, feuillètent « Auto-moto », poussent la porte des concessionnaires, à la recherche du modèle parfait puis prennent une décision mûrement réfléchie :

- Chéri, c’est décidé, on achète un chauffeur ! Et comme je suis sympa, c’est toi qui choisis la couleur !



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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 07:00

piednoir.gifNaître dans une famille pied-noir, c’est à peine moins pire que dans la mafia…

Etre une fille dans une famille pied-noir composée principalement d’éléments masculins, c’est à peine moins pire que dans la mafia…

Avoir trois oncles pieds-noirs, un père qui se convertit à l’occasion, des frères et des cousins pieds-noirs, c’est à peine moins pire que dans la mafia…

 

Aussi, lorsque je ne pus déroger plus longtemps à la présentation officielle de celui qui aurait plus tard le courage de m’épouser (et les pieds-noirs avec), n’en menai-je pas large !

Bien sûr, j’avais pris soin de ne pas trop approfondir les quelques particularités familiales à mon prétendant. J’en tenais un, il fallait que je le garde !

Une fois qu’il fut suffisamment bien arrimé, je décidai qu’il était assez fort pour affronter ces présentations sans prendre la poudre d’escampette.

 

La famille au complet s’était réunie pour l’occasion.

Les femmes préparaient le traditionnel couscous, les hommes parlaient déjà haut, se pliant ainsi à la coutume ancestrale : « Si tu veux être entendu, parle plus fort que les autres ! ».

C’est dans cette bruyante cacophonie que j’abandonnai mon amoureux dans la fosse aux pieds-noirs.

Comme un seul homme, mon père (qui, pour cette fois, ne fut pas mécontent d’avoir des beaux-frères aux cordes vocales fort développées), mes oncles, frères et cousins s’alignèrent en une seule file bien serrée, faisant face au coupable, qui, jusqu’à preuve du contraire, n’avait rien d’un innocent.

Mon père dégaina le premier (privilège de géniteur oblige), fit un pas en avant, sortit le fusil de mon grand-père et, souhaita ainsi la bienvenue à son futur gendre :

- Tu sais ce que c’est ça ?

- Non.

- C’est le fusil de mon père. Il s’en est servi pendant la guerre. Je n’hésiterais pas à m’en servir à mon tour si tu ne respectes pas ma fille.

 

Les oncles approuvèrent, soudain fier de ce beau-frère souvent trop effacé à leur goût, puis s’avancèrent, la mine grave :

- Dans la famille, les filles, c’est sacré, commença l’aîné.

- Surtout qu’elles sont pas nombreuses, continua le second.

- La petite, c’est notre fille aussi, termina le troisième.

 

Là-dessus, mon père s’interposa :

- Hé ho, doucement, c’est MA fille, pas la vôtre, vu ?

 

S’ensuivit une discussion des plus animée entre ces quatre pères. Je souris d’aise, les présentations s’étaient merveilleusement bien passées, et rassurai comme je le pus mon fiancé, tout en veillant à envoyer un de mes cousins bloquer la porte de sortie, au cas où…

Les hommes l’invitèrent à sceller son entrée dans la famille autour d’un verre bien plein, il se crut sauvé.

 

C’est alors que les femmes entrèrent en scène.

Et là, il valait mieux avoir l’estomac bien accroché.

Elles l’assirent de force à table, et tous les plats traditionnels familiaux défilèrent sous ses yeux, pour atterrir dans son assiette. Alors qu’il portait chaque bouchée à ses lèvres, elles le scrutaient, examinant attentivement la moindre de ses expressions, le félicitant dès qu’il poussait un « Ah ! » de contentement, fronçant les sourcils lorsque son extase était trop longue à se manifester.

Ce courageux jeune homme se laissa gaver sans sourciller – je sus, à ce moment-là, que son amour pour moi n’était pas feint – mangeant, avec le sourire, trois grandes assiettées de couscous, sous les regards attendris de notre madone :

- C’est bien, mon fils, mange !

 

Au terme de la journée, je ne fus pas mécontente de prendre congé de cette famille (bien-aimée au demeurant) dont l’excitation sonore m’avait collé des bourdonnements auditifs.

Dans la rue, mon futur me mis au parfum :

- Elle est marrante ta tribu, mais ça ne vaut pas la mienne ! Et tes oncles, c’est de la rigolade à côté de mes tantes ! Tu ne pourras pas dire que je ne t’avais pas prévenue…

 

Mon amour pour lui n’était pas feint non plus, mais ça, c'est une autre histoire...

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 07:00

Mozart2.jpgQuand grande gremlin veut, grande gremlin veut !

 A force de cajoleries, de bouderies, de bourrage de crâne et du passage en boucle de  « L’Assasymphonie », le père Noël a cédé et envoyé toute la famille admirer « Mozart l’Opéra Rock ».

Je ne vais pas m’appesantir sur le spectacle - excellent au demeurant, même que Petite Gremlin est tombée raide dingue de Mozart qu’elle confondait fréquemment avec Salieri, du coup, elle a souvent eu l’impression de voir double…-  mais sur l’après-spectacle lorsque j’eus la bonne idée de proposer :

- Et si on allait demander des autographes ?

 

M’armant de mon plus beau sourire aux dents récemment blanchies, j’abordai un gars qui semblait être bien introduit dans la place :

- Dites-moi mon brave, sans vouloir vous commander, auriez-vous l’obligeance d’annoncer notre venue à la troupe de comédiens-chanteurs-danseurs ?

Dans un clin d’œil complice, l’homme répondit :

- Allez donc voir au bureau d’accueil.

 

J’entraînai toute la clique à ma suite, béate d’admiration devant mon à-propos, car nul doute que nous nous dirigions droit dans les loges et qu’avec un soupçon de chance, nous sablerions le champagne avec la bande à Mozart.

 

Mais être groupie ne s’invente pas !

 

En fait de loges, nous nous retrouvâmes bravant le froid, coincés entre les barrières et une meute de fans assoiffés d’autographes dans l’espoir que le Graal leur apparaisse enfin.

 

Très vite, je m’aperçus que la solidarité groupiesque est un gigantesque trou sans fond, aussi, je poussai la gremlin en avant, l’incitant à jouer des coudes, mordre, marcher sur les pieds de tout être la séparant de ses idoles, y allant même d’un :

- Place, place ! Cette gremlin fait un malaise vagal, laissez passer !

 

Rien n’y fit. Grande gremlin me fustigea du regard, toute trace d’admiration envers sa génitrice envolée…

Ne reculant devant rien, je hurlai :

- Je suis enceinte, je vais accoucher, tout en essayant de coincer la tête de petite gremlin dans ma parka, laissant dépasser ses pieds, preuve incontestable que la délivrance était imminente !

 

L’homme m’attrapa par la capuche, menaçant :

- Si t’arrête pas tout de suite, je t’en fais un quatrième !

 

J'obtempérai aussitôt: Tout, mais pas ça…

 

Je n’eus d’autre alternative que d’attendre par -42° que les stars daignent pointer le bout de leurs stylos, en m’écriant, à chaque fois que la porte s’ouvrait :

- Ah oui ! je le reconnais lui, c’est, euh…, c’est…

- Maman, tais-toi, c’est le vigile !

N’empêche, il faut reconnaître que les vigiles du Palais des Sports, ils sont tellement beaux qu’ils mériteraient d’être célèbres…

 

Au compte-goutte, les danseurs et chanteurs arrivèrent ; grande gremlin eut droit à pleins d’autographes dont celui du très beau (miam) Florent Mothe, qui eut l’exquise gentillesse de s’attarder longuement auprès des fans en délire lesquels souhaitaient  impatiemment l’apparition divine de Mozart, alias, Mikelangelo Loconte.

 

Une heure plus tard, les pieds gelés, la goutte au nez et un très léger agacement naissant, le beau vigile vint annoncer que Mozart ne viendrait pas, qu’il dînait, privant ainsi les groupies d’un « Ti amo » de l’étalon italien…

 

- Et moi alors ? m’écriai-je, tu crois pas que j’ai faim ? Tu crois que ça me fait plaisir d’attendre par -85° sous une tempête de neige ? C’est quoi ces caprices de star ???

 

Je m’éloignai, outrée, scandalisée, pestant contre ces artistes qui ne seraient pas là où ils sont sans leurs fans !

Alors, Mr Loconte, malgré ta prestation, je ne te félicite pas et à ta place, je ne serais pas fier des larmes que tu as fait couler sur les joues de la petite fille qui t’a attendu sans se plaindre pendant plus d’une heure.

 

Pour ma part, j’abandonne dès à présent le métier de groupie, c’est pas une vie !

 

Message personnel à Mikelangelo :

Comme je ne suis nullement rancunière, un message personnalisé accompagné d’un dîner feront l’affaire pour effacer ton erreur de jeunesse…


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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 07:00

Quand on est célibataire, en couple, ou jeune mariée, en clair, sans enfants, il est fort recommandé de se lever le matin pour accomplir quelque tâche utile à la communauté moyennant rémunération. C’est vrai ça, on a déjà été un gouffre financier pour nos géniteurs entre 0 et 18 ans – dans le meilleur des cas, sinon louez « Tanguy » – qu’il est temps de retourner la politesse et d’aider son compagnon (si on en a un) à construire un avenir que chacun souhaite florissant, surtout les géniteurs en question !

Jusque-là tout va bien.

 

Alors, survient la grossesse. Autre joie, autre fierté : Non seulement on est une Chef de Produit prometteuse dans une grosse multinationale mais on se révèle aussi en tant que future mère, ce qui, de l’avis de tous, est bien « le plus beau métier du monde », (et aussi le plus vieux, n’en déplaise aux péripatéticiennes !)

Ah bon ? Parce que c’est un métier d’être mère ? Jamais vu de fiche de paie…

 

Ca commence à se gâter. Sur tous les fronts :

 

- Front patronal :
« Dites-moi, vous ne m’aviez pas promis d’attendre le prochain lancement avant d’être enceinte ? » ; « Je savais bien qu’il ne fallait pas vous embaucher… » ; « Vous comptez allaiter ? Non, parce que ça rajoute encore un mois d’absence. » ; « Combien vous allez en faire ? »

Aux Etats-Unis, on intente des procès pour de telles remarques, non pas que l’on soit procédurière mais avouons qu’il y a matière à réfléchir.

 

- Front amical :
« Profite des quelques mois qui te restent, après tu vas déguster entre la nounou – si t’en trouves une avant la fin de ton congé mater – les maladies et le patron » ; « Tu sais que les crèches ferment à 18 heures, comment tu vas faire avec ton boulot ? » ;

« Si t’en as un deuxième, tu peux t’accrocher pour passer Chef de Groupe…à moins de faire comme si t’en avais pas, de gosses j’veux dire ! »

Oui, on avait bien remarqué que Marion a l’air moins épanouie professionnellement depuis l’arrivée de Simon, qu’Hélène se sauve du bureau à 17h30 pétantes et que Fanny se liquéfie dès qu’il faut faire une nocturne. On se rassure en se disant qu’elles font preuve d’un manque d’organisation manifeste, ce qui ne saurait être notre cas !

 

- Front familial :
« J’espère que tu vas réduire tes horaires » ; « On ne fait pas des enfants pour les faire élever par une nounou » ; « Jusqu’à trois ans, la présence de la mère est essentielle » ; « Et qui lui fera faire ses devoirs ? Non ma chérie, tu n’as pas le temps, c’est maintenant qu’il faut y penser ! »

L’angoisse finit par frapper à la porte. Et si le petit être innocent qui commence à bouger dans notre ventre devient un enfant taciturne, un ado suicidaire, un adulte psychopathe, tout ça parce qu’on a continué à travailler ?

 

- Front marital :
« Hé, hé, c’est qu’on devient une vraie petite boule maintenant. Tu roules ? » ; « T’as commencé la recherche de nounou ? » ; « Va falloir que tu t’organises parce qu’avec mon nouveau taf, je vais pas mal voyager. » ; « Quoi ? On rentre déjà, il n’est même pas 1 heure ! » ; « Un p’tit câlin ? ».

 

Six semaines après l’accouchement, on reprend sa place à la boîte ; on a trouvé une super nounou (si, si, ça existe) ; perdu ses kilos même plus, réduit ses heures de sommeil (l’avenir appartient aux lève-tôt, à force de le dire, c’est que ça doit être vrai) ; appris à changer une couche en téléphonant ; retrouvé son sex-appeal dont on case l’accomplissement entre deux biberons, bref, on a tout de la business woman – femme épanouie – mère comblée sur laquelle personne ne misait un kopek.


On passera sous silence qu’on profite de la pause-pipi de 18 heures du boss pour s’éclipser à l’anglaise, qu’après avoir essayé de donner un biberon à 3 heures du mat complètement bourrée, on préfère rentrer se coucher à minuit voire rester à la maison, que les baby-sitters coûtent trop cher pour regarder dormir bébé et que le bébé en question dit papa au mari de la nounou…


Et puis, comme on est un peu maso, on triple la production gremlinesque, mais jamais, au grand jamais, on n’abandonnera son job: On se reposerait quand sinon?

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 07:00

- C’est bientôt mon anniversaire, tu n’écrirais pas un billet sur moi ?

- Et pourquoi j’écrirai sur toi ? Mon ego est bien plus gros que le tien !

- Parce que tu écris tellement bien…

- Ah ben, vu sous cet angle, je veux bien !

 

Ma copine Fleur me connaît depuis plus de 20 ans, elle sait qu’un peu de flatterie n’est pas pour me déplaire aussi en use-t-elle pour obtenir quelques privilèges.

L’exercice n’est pas si aisé. Ecrire sur elle en 3 500 caractères max alors que sa vie mériterait une œuvre en 18 volumes est un challenge.

 


Des 4 copines originelles, Fleur est l’intruse.

Alors qu’on a toutes signé pour une vie rangée, entourée d’un mâle et de quelques gremlins, elle clame haut et fort son statut de célibataire, femme libérée entre toutes.

On n’ose pas trop l’avouer, mais on apprend des tas de choses à son contact. Cela se passe généralement au cours d’une soirée entre filles, on l’écoute parler, on écarquille les yeux, on fait des « oh ! » des « ah bon ???? », et des « tu peux m’expliquer, je n’ai pas tout compris… ». Elle sourit complaisamment, nous trouvant fôôôrmidables dans notre rôle de mamans banlieusardes en goguette.

 

Elle trouve aussi fôôôrmidable notre sens de la rigueur militaire, les deux pieds fermement enracinés en terre, alors qu’elle les a plutôt…en l’air ! Mais voilà, nous, à force, on ne la trouve pas fôôôrmidable du tout avec sa légèreté qui met à sac notre organisation si bien rodée.

Si on l’invite à déjeuner à midi tapantes (parce que les gremlins, ça n’attend pas, ça a tout le temps faim), elle débarque, nonchalante, deux heures plus tard, coupant court à nos protestations par un : « Ouh la la, c’était la course ce matin ! Mais je le fais pour toi, parce que tu es fôôôrmidable ! Et voilà les enfants ! Oh ! De plus en plus beaux ! Remarque, ça ne m’étonne pas, avec une mère aussi fôôôr…. » blablabla….

Elle trouve le rôti brûlé excellent, les gremlins geignards d’une intelligence hors norme et le mari ronchonnant follement amusant.

Et pfff, la voilà repartie aussi vite qu’elle est arrivée en retard !

 

Entre temps, elle nous a glissé qu’elle ne viendrait pas dîner la semaine prochaine avec Jérôme qu’elle a largué parce qu’il était amoureux d’elle (…), que Charles la relance, mais qu’elle se tâte parce qu’elle aimerait bien une relation sérieuse (et Jérôme alors ? C’était quoi ?), et qu’il y a un petit stagiaire au bureau dont elle ferait bien son quatre heures. C’est simple, depuis 20 ans, je n’ai jamais rien su de ses Jules en dehors des leurs prouesses charnelles !

 

Le pire, c’est quand elle nous invite chez elle.

On débarque à l’heure dite, on la trouve encore en pyjama (qu’elle a pris soin d’enfiler avant de nous ouvrir), pas paniquée pour un sou devant son frigo contenant 4 yaourts allégés et du fromage blanc 0%.

- On va commander des pizzas ! J’ai une super adresse ! s’exclame-t-elle au grand bonheur des gremlins qui la trouvent si « fôôôrmidable » qu’ils l’échangeraient bien contre leur 5 fruits et légumes de mère.

On patiente donc en feuilletant la pile de magazines féminins qu’elle collectionne depuis des années :

- Tu les as tous lus ?

- Tous !

- Et tu les trouves intéressants ?

- Oui, il y a plein d’articles super sur la lingerie, les toys, les…

- Ouais bon, ok, j’ai compris ! Fais attention à ce que tu dis, il y a des enfants ici, la coupons-nous en jetant un œil inquisiteur à l’homme qui, soudain, trouve quelque intérêt à la conversation.

 

Au loin, une dispute éclate. Trois affreux se ruent dans le salon, hurlant à la mort.

- C’est moi qui l’ai trouvé !

- Nan, c’est moi ! Mamaaaaan !!

Nous nous saisissons de l’objet de la discorde pour le refiler illico à sa propriétaire :

- C’est quoi ce truc ? Ca va pas de laisser traîner ce machin partout dans la maison ????

Toujours souriante, Fleur répond calmement :

- Ma chérie, il se trouvait dans ma chambre, rangé à sa place habituelle. Tes petits, aussi fôôôrmidables soient-ils, n’ont pas à y traîner.

- Dis Fleur, demande gremlins 3, c’est quoi ?

- C’est Monsieur Rabbit, mon canard, tu pourras y jouer quand tu seras plus grande.

 

Dieu est grand, il ne m’a pas faite cardiaque !!

 

- Maman, en anglais, rabbit, ça veut bien dire lapin ? questionne gremlins 1.

- Oui, fais-je, regrettant l’enseignement de cette langue dès le primaire.

- Elles sont où ses oreilles ?!

 

Dieu a pitié de moi: Il envoie un messager sonner à la porte auquel je m'empresse d'ouvrir.


- Bonjour, c’est Speed Rabbit Pizza !

 

4 451 caractères (espaces compris!), je savais bien que je n’y arriverai pas!

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 07:00

Il y a des jours, comme ça, où, dès le réveil, la mère sent que quelque chose ne tourne pas rond, voire radicalement carré.

A peine le pied gauche par terre, elle se sent envahie par une force incontrôlable qui, insidieusement, lui suggère de choisir le noir comme couleur du jour.

Le visage fermé, les sourcils froncés, la bouche pincée, autant de signaux annonciateurs d’un orage imminent auquel il ne manque plus que la goutte d’eau pour éclater.

 

Les lèvres de l’être aimé stoppent net à deux centimètres des siennes, lorsqu’il aperçoit dans son regard les éclairs qui ne manqueront pas de l’électrocuter s’il ose un mot de travers.

Elle le voit battant retraite précipitamment pour trouver refuge dans la salle de bain, non sans avoir glissé deux-trois conseils avisés aux gremlins dont le réveil aussi joyeux que bruyant fait bondir leur mère dans le couloir :

- Vous ne pouvez pas la mettre en veilleuse, non ?

 

Dans sa précipitation, son petit orteil gauche s’est heurté au pied du lit. Un chapelet d’injures se déverse de sa bouche alors qu’elle se dirige vers la cuisine en claudiquant.

- Maman, t’as dit des gros mots, c’est pas bien ! intervient le petit gremlins, fier de mettre en pratique l’éducation reçue.

- Va t’habiller ! rétorque-t-elle sèchement.

 

La famille s’attable autour du petit-déjeuner. Alors que gremlins 2 explique au père sa dernière expérience scientifique, pris par son enthousiasme, son bras fait voltiger le bol de lait qui atterrit sur le sol, tout en éclaboussant généreusement les meubles alentours.

Panique…

 

L’enfant supplie silencieusement son père de le sortir de là, ses sœurs plongent le nez dans leurs tartines en remerciant silencieusement le ciel d’être en dehors du coup, et l’esprit de l’homme turbine à plein régime pour dévier la trajectoire de la foudre qui s’apprête à fondre sur la maison.

- Tu sais quoi ? Va te doucher, on s’occupe de tout.

 

Elle disparaît, ils respirent…

 

Sous la douche, la mère confond les robinets, un jet glacé la scotche contre la paroi.
Cette fois-ci, elle injurie la terre entière en langues étrangères, impressionnée d’être à ce point polyglotte…


Elle sort avec précaution de l’habitacle, met ses yeux qui, l’espère-t-elle, lui feront voir la vie en couleurs, quand la lentille gauche glisse derrière l’orbite, échappant sournoisement à ses doigts enfoncés dans son œil, qui vire du noir, au larmoyant.

Elle songe un instant à aller se recoucher, mais ses devoirs de femme nourricière lui rappellent que le frigo réclame quelques victuailles à refroidir.

 

Le calme règne dans la maison.

Les gremlins et leur géniteur ont pris la tangente, pensant, non sans raison, qu’il leur serait plus agréable d’attendre par – 5°C devant les portes encore closes de l’école, plutôt que de griller sous l’ire de la mégère.

Elle peste contre leur lâcheté, cherchant, en vain, sur quelle victime innocente exercer son courroux.


A l’affût, l’esprit vengeur cherche sa proie. Enfin il la déniche, au détour d’un miroir.

- Tu n’es pas belle à voir, la mère ! lui renvoie son reflet.

Honteuse, elle se détourne vivement et appelle l’homme :

-         Pourquoi êtes-vous partis sans me dire au revoir ?

-         Non mais, tu te fous de moi ! T’as vu ta tronche ce matin ?

-         Oui…euh… Je n’ai pas très bien dormi cette nuit… Enfin, tu ne vas pas m’en vouloir pour si peu quand même, si ??

 

Il n’est rien d’égal à l’humeur noire de la mère que sa mauvaise foi…


 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 07:00

Je ne suis pas de nature jalouse…Encore moins de ses ex !

J’en suis même plutôt fière, car ça prouve : Primo, que j’ai fait un bon choix ; secundo, que j’ai réussi là où elles ont échoué.

 

Cependant, à défaut de cadavre dans le placard, j’en ai une dans le tiroir qui, alors qu’elle prend la poussière depuis plus de vingt ans, s’accroche au fantasme irréalisable de me rafler la mise…

 

Au début, j’avoue ne pas avoir été très charitable. Après tout, c’était la guerre, j’ai vaincu et je l’ai laissée, gisante sur le champ de bataille, raflant mon trophée sans un regard de pitié pour mon adversaire.

Bien sûr, la passion violente qui nous animait, son « ex » et moi était telle que nous pouvions difficilement la camoufler, mais, n’est-ce pas une excellente thérapie que d’affronter ses propres souffrances ? En conséquence, et cela en toute bonne foi, je n’hésitai pas à lui faire comprendre - subtilement - qu’il lui serait bénéfique d’accepter sa défaite et d’aller chasser ailleurs.

A force d’acharnement, je parvins à museler la bête, épouser son ex et asseoir ma position par la production rapprochée de quelques mouflets.

 

J’en avais presque oublié son existence quand, quelques années plus tard, je la croisai par hasard sur notre lieu de vacances. Et parfois, le hasard ne fait pas bien les choses…

 

Il se trouve que ce jour-là exceptionnellement, je m’étais laissée aller à un certain relâchement vestimentaire, mes cheveux collés de sueur n’affichaient pas leur brillance légendaire et un méchant coup de soleil sur le nez pouvait laisser croire que je m’adonnais à la boisson.

Le visage tacheté de bisous baveux chocolatés, la bouche joliment maquillée de crème chantilly, je tentai un repli subtil derrière un poteau, malheureusement pas assez large pour dissimuler les gremlins, moi-même et ma gaufre…

D’autant que cette vieille ex, apercevant son ex, se rua sur lui, toutes dents dehors :

- Oh ! Mais quelle surprise ! Comment vas-tu ?

Et que je te bizouille, et que je te passe la main dans le dos, il ne m’en fallut pas plus pour surgir de mon pylône, les enfants en avant, brandis telles des épées parées pour l’estocade finale !

- Tu te souviens de ma femme…, avança mon bien-aimé.

A peine un regard, pas un bonjour, elle me présenta son dos dans une superbe ignorance…

 

Je restai immobile, plantée au milieu des gremlins, sentant la chantilly dégouliner le long de mon menton, à mesure que mes traits s’affaissaient. La bouche sèche, la langue collée au palais, je me trouvai dans l’incapacité de prononcer une parole. Quelle décadence !

Envolée, la répartie acerbe ; oublié, le regard moqueur ; disparue, la fière allure… J’étais sonnée…

 

Lorsque je repris mes esprits, le monde continuait à tourner, indifférent à ma cuisante humiliation. Enfin, presque…

- Qu’est-ce qui t’arrive ? T’étais pas très causante… parvint à articuler le père de mes enfants, grignotant ma gaufre.

Je tournai les talons, lançant la seule réponse qui s’imposait :

- Pffff….

 

Depuis, je rumine.

Depuis, j’écris tous les scénarios de la troisième manche.

Depuis, je ne mange plus de chantilly.

Depuis, je rêve de ce moment où, l’arbitre annoncera : « Jeu, set et match ! »

 

Je ne suis pas de nature jalouse…

Encore moins rancunière…



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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 07:00

La paupière se lève lourdement sur un œil glauque. La bouche sèche, à l’haleine fétide, cherche avidement la fraîcheur matinale mais ne rencontre que la lourdeur des vapeurs nocturnes.

Les membres gourds tentent quelque mouvement.

Au loin, des cris perçants déchirent les tympans, signe que la journée a bel et bien commencé.

 

Il faut se lever.

 

Les pieds traînant sur le plancher, elle pénètre difficilement dans le monde des vivants.

- ‘jour, marmonne-t-elle aux ombres mouvantes devant elle.

- Un petit café, peut-être ? entend-elle de l’oreille droite.

- T’as vu ? Elle est coiffée en pétard…, surprend-elle de l’oreille gauche.

 

Elle le sait, ce jour sera le plus long de son existence.

 

Elle boit à petits gorgées le café brûlant, malgré les saltos avant et arrière de son estomac. On lui parle, elle ne répond pas.

- Maman n’est pas bien réveillée ce matin, explique doucement le père.

- Pourquoi, elle a mal dormi ?

- Elle est malade ?

- Dis maman, t’as la grippe A ? Tu vas mouriiiiiir ???

 

Elle sourit piteusement. Ce petit est observateur. Elle aimerait bien le lui dire, mais elle a peur que d’autres choses que des mots ne s’échappent de sa bouche.

 

- Non, elle n’a pas la grippe A ! Elle a….elle a…. mal à la tête, précise le seul adulte valide de la maisonnée.

- Alors, il faut lui donner un médicament !

- Quelle bonne idée ! Justement, regarde ce que je lui ai préparé !

 

Deux aspirines font une miraculeuse apparition, qu’elle avale sans se poser de questions.

On lui prend doucement la main, serait-ce pour la ramener dans son lit afin qu’elle y agonise jusqu’au lendemain matin ?
Hélas, mille fois hélas, on lui rappelle qu’ils sont invités à déjeuner et qu’elle a promis de faire le dessert au chocolat…

Les œufs crus, l’odeur du beurre fondu ont raison de sa résistance. Elle se rue aux toilettes, faisant valdinguer, dans sa précipitation, la chair de sa chair contre le mur. Bien lui en a pris, les cris de douleur masquent les sonorités peu glorieuses que son corps lui imposent.

 

- Ah ben ça va mieux ! lance-t-elle en s’étonnant de voir une bosse sur le crâne de son enfant, comment t’es tombée toi ?

 

Cependant, le bonheur est de courte durée. Dans la voiture, elle prend pleinement conscience de ce que signifie « avoir le cœur au bord des lèvres »…

Concentrée pour rester digne, elle ne remarque pas les coups d’œil moqueurs du chauffeur.

 

Arrivée à destination, elle s’affale dans un fauteuil. Non, merci, pas de champagne, un coca avec beaucoup de bulles fera l’affaire.

Devant le bœuf bourguignon, elle plaque la main devant sa bouche, elle roule des yeux affolés : « Pas ça, pitié, pas ça ! Maman, au secours ! ».

- Ca ne va pas ? s’enquiert l’hôtesse, tu ne te sens pas bien ?

« Pétard, c’était moins une ! » se dit-elle, soulagée.

 

Traînassant son état comateux, elle maudit la terre entière et en particulier ses faux-amis qui, la veille, lui ont servi un cocktail tellement délicieux (et alcoolisé !) qu’elle ne s’est pas méfiée. Pourtant, elle se souvient de la petite sonnette d’alarme qui l’avait alertée quand, malgré le port de ses nouvelles lentilles, elle avait vu Marion devenir floue et déclaré à cet imbécile de Stéphane qu’elle le trouvait vraiment passionnant. La honte s’abat sur elle quand elle réalise qu’elle a poussé la chansonnette debout sur une des chaises du salon.

Elle se tourne vers son mari dont l’ironie affichée ne lui est d’aucun soutien.

 

Une petite phrase martèle ses tempes douloureuses:

« Tu as bien chanté ? Et bien maintenant, danse, ivrogne ! »


Nota Bene:
Je dédie ce billet à mes amis dits "de l'impasse", lesquels, vu leur goût prononcé pour tout ce qui est alcoolisé, ont certainement vécu un fameux Dimanche....

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 12:45


Bon, ben, voilà-t-y pas que je publie deux fois la même semaine...
Rien ne va plus...

Aujourd'hui, Vendredi, pas de petite histoire mais un appel à votre générosité! Je sais que vous l'êtes!!!

Alors, voilà, c'est l'histoire d'un groupe de rock qui se lance, ils sont trois, ils sont beaux, ils sentent bon le sable chaud et, accessoirement, j'aime leur musique!!
Ce sont The Novelties.

Ils participent à la demi-finale organisée par OUI FM aujourd'hui.
Vous pouvez leur donner vos votes ici jusqu'à 18 heures

Et puis, s'ils gagnent, on remet ça pour la finale, toujours ici, à partir de 18h30.

Merci pour eux!!!!!

A Lundi!


Soulignons que je ne gagne rien dans l'histoire, it's just family!

Edit de 19h30:
Et bien voilà, ils ont gagné! Vous vous rendez compte que vous venez d'assister à la naissance d'un groupe de renommée mondiale??? Merci d'avoir joué le jeu...


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Droits d'Auteur

Le principe de la protection du droit d'auteur est posé par l'article L.111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) «l'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d'ordre patrimonial».

L'ensemble de ces droits figure dans la première partie du code de la propriété intellectuelle qui codifie les lois du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1985.

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