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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 07:00

C’est en lisant l’appel désespéré de ma blogo-copine Sabine que l’idée de ce billet m’est brillamment venue.


 


Eh oui, quoi de plus démoralisant pour une femme du XXIème siècle que de se sentir jour après jour habillée comme un vulgaire sac de jute ?? Certes, ce n’est pas exactement ce que prétend
Sabine, mais pour ceux et celles qui savent lire entre les lignes, le doute n’est plus permis : A force de les cultiver, notre amie a une nette tendance à vouloir s'identifier à un petit
féculent..


 


« J’ai rien à me mettre »


 


Rassure-toi ma chère Sabine – tiens, si j’opérais une reconversion  dans le courrier des lectrices ??? – tu n’es pas seule devant ton placard quelque peu has-been (ce n’est pas moi qui
le dis…) Des milliers de femmes inconnues de toi mais finalement si proches, auscultent chaque matin d’un œil peu convaincu – et convaincant – le contenu de leur(s) armoire(s) à vêtement(s) et
finissent invariablement par soupirer :


« J’ai rien à me mettre » ; « J’ai rien pour aller avec cette jupe » ; « Comment j’ai fait pour garder ça aussi longtemps ? » ; « De toutes
façons, ce pantalon me boudine » ; « Quoique je mette, j’ai l’air d’un sac », etc, etc…


 


Aussi sûr que les poules n’ont pas encore de dents, vivre ce type de situation prouve que l’on est une femme, et croyez-moi, parfois, ça soulage…


Evidemment, il y a celles qu’un rien habille, et quand je dis un rien, il y a des fois où c’est même presque rien. Quoiqu’elles prennent dans leur penderie, les voilà parées comme pour défiler
chez Dior ! A celles-là, inutile de vouloir ressembler, tournez-leur le dos rapidement avant de vous enfoncer à jamais votre tête dans le sac.


 


Sinon, elle servirait à quoi Evelyne ?


 


Un style, ça se réfléchit, ça s’essaie, ça se change, ça s’améliore, ça se modernise, ça se « vintage » même, bref, ce n’est pas en plongeant au hasard ( ?) votre main dans votre
caverne d’Ali Baba pour en ressortir invariablement votre vieux jean assorti d’un T-Shirt devenu informe que vous y arriverez !


Et n’allez pas nous servir l’excuse des mouflets à habiller, du petit déj’ à préparer ou du dégobi du chat à nettoyer ! Vos affaires, tout comme vous ne cessez de le répéter à vos gremlins,
ça se prépare la veille en ayant eu soin, au préalable, d’avoir consulté la météo du lendemain ! Sinon, elle servirait à quoi Evelyne ?!


 


Ca ne le fait toujours pas ? Faites donc en sorte de toujours préparer une tenue de secours, un peu comme un second parachute au cas où le premier aurait une tâche fort disgracieuse…


 


Si, comme notre amie Sabine, vous décrétez que, quoique vous choisissiez, vous ne savez pas associer les formes et les couleurs, j’aurais tendance à vous répondre, comme je le répète à ma Grande
Gremlin, que si vous arrêtiez de continuellement piocher dans le haut de la pile et que si vous rangiez un tant soit peu votre foutu placard, vous trouveriez certainement pantoufle à votre
pied !


 


 Feignasse !



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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 07:00

ongle.jpgOn associe fréquemment l’image de la sensualité féminine à celle de la panthère qui, avançant de son pas gracieux et silencieux vers sa proie, s’apprête à lui bondir dessus pour la lacérer de ses griffes affutées.

Evidemment, si notre féline est naturellement affublée d’ergots tranchants (notons que le terme "ergot" appartient au monde volatile mais je n'ai pas trouvé d'autre synonyme satisfaisant), tel ne saurait être le cas de la majorité de nos consœurs humaines qui, si elles ambitionnent  de labourer quelque dos masculin, feraient aussi bien de cesser illico de se ronger les moignons !

 

Quelle déplorable habitude que celle de porter ses doigts à la bouche et de, au choix :

-         Suçoter chaque ongle jusqu’à ce qu’il se détache dans un ultime bruit de succion salivaire.

-         Supporter le tintamarre assourdissant du claquement de mâchoires qui scie sans pitié le bout d’ongle ayant l’indécence de pousser.

 

Garder des ongles intacts relève d’un caractère affirmé

 

Nul doute que, quelque soit la méthode de production de rognures adoptée, question labourage dorsal, à moins d’utiliser ses orteils, c’est mort… (Quoique j’ai connu quelques spécimens d’une souplesse étonnante !).

 

Savoir garder ses ongles intacts - voire longs – relève dès lors d’un caractère affirmé, doublé d’une force de volonté indéfectible. J’ai, pour ces femmes-là, une admiration sans bornes, à commencer par moi-même qui ai la chance d’entretenir des mains parfaites.

Eh oui, soyons quelque peu honnêtes, s’il y a autant d’ongles rongés, ce n’est pas dû, comme on serait tenté de le croire, à une augmentation du stress ambiant mais bien à la déception de découvrir que l’on aura à jamais des doigts boudinés aux ongles qui rebiquent ! A celles-là, je leur conseille le port à vie de gants de soie…

 

Pour en revenir aux rares élues dotées de doigts de fées, encore faut-il être à la hauteur du don qui nous est fait et chérir cette offrande en lui accordant le temps et l’attention qu’elle mérite. D’aucuns, en lisant ces mots, iront jusqu’à penser que ceci est un sujet bien futile au regard des catastrophes incessantes qui s’acharnent sur l’humanité, peut-être, mais au quotidien, l’entretien d’ongles parfaitement limés et manucurés s’avère fort utile. Par exemple, je peux affirmer qu’il m’est arrivé d’utiliser l’ongle de mon index en guise de tournevis et que sa solidité acquise par un vernissage sans faille m’a tiré d’une situation des plus embarrassantes…Sinon, l'auriculaire est aussi fort apprécié pour le curage de narine.

 

On n’est jamais à l’abri d’un ongle dédoublé

 

Vous l’aurez compris, même si les bonnes fées se sont penchées sur vos mains, vous n’êtes pas pour autant à l’abri d’un ongle dédoublé ou incarné si l’on n’y accorde pas un maximum d’intérêt, ce que devrait comprendre votre boss quand vous ne pouvez pas apporter le dossier demandé pour cause de vernis en cours de séchage. Ce boss même qui, le veille, n’a pas hésité à solliciter vos faveurs pour des fins personnelles :

  • -         Dites voir, vous qui avez des ongles, pourriez-vous m’attraper ce petit truc coincé là ?

Bien sûr…

 

Le choix du vernis est bien entendu essentiel, du rouge au rose pâle, chaque couleur est porteuse d’un sens plus ou moins caché, révélateur de l’état d’esprit de la propriétaire des ongles peints.

Toutefois, la vraie professionnelle ne se laissera pas influencer par la déferlante de couleurs invraisemblables inondant le marché. Seules de vulgaires imitatrices se laisseront berner… (filez vite ôter ce vilain jaune qui fait honte à la véritables « manucure addict » !)

 

 La solidarité féminine voudrait que je vous livre ici quelques règles élémentaires de polissage n’est-ce pas ?

Que nenni.

 

Chacune d’entre nous a ses petits secrets de beauté, il ne saurait être question de les dévoiler surtout lorsque l’on en a qu’un seul et que l’on sait que la première chose qu’un homme remarque chez une femme, ce sont naturellement ses mains, non ? Non ? Ah non… ?

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 07:00

regime.jpgJe n’en peux plus !

J’enrage !

J’explose !

 

Elles roulent des yeux affolés sur mon bourguignon

 

Voilà déjà au moins deux mois que je ferme les yeux à chaque fois que je passe devant un kiosque à journaux – je n’avais jamais remarqué qu’ils étaient aussi nombreux – en évitant soigneusement de me prendre un poteau en pleine face ; ce qui demande, je vous prie de me croire, un sacré sens de l’anticipation visuelle !

 

Voilà au moins trois mois que j’observe mes copines décliner l’invitation à déguster un de mes merveilleux cookies pur beurre par un timide « Non merci, je suis au régime ». Alors que leur bouche prononce cette phrase ô combien insipide, elles roulent des yeux affolés sur mon bourguignon qui mijote.

 

Je n’ose plus inviter à dîner de peur d’obliger ma famille à finir les restes pendant une semaine.

Je n’ose plus accepter d’invitation à dîner de peur de céder à des fringales nocturnes.

 

L’écran du poste de télévision reste obstinément noir – remarquez, c’est plutôt positif ça – tant je crains de me laisser happer par un énième programme vantant les mérites du dernier régime en vogue ou de tomber sur les cuisses de grenouille d’un quelconque mannequin-vedette de moins de 35 kilos.

 

Stop !

Sus aux régimes !

Mort aux développeurs de complexes !

 

J’aime pas les pommes !

 

Non mais sans blagues, je ne peux même plus piquer un Petit Ecolier – ce n’est que pour les enfants, mon œil, qui c’est qui les achète hein ? – sans que mille paires d’yeux me jaugent et me jugent. Déjà, leurs cerveaux pervers calculent le nombre de calories et de point WW qui se transformeront en amas graisseux directement localisés sur mes hanches. Et de sortir de leur dos la pomme salvatrice – pour qui ? – coupe-faim renommé et anti-calorique.

Ben ouais, sauf que moi, j’aime pas les pommes !

 

Moi, ce que j’aime, ce sont les plats où l’on peut tremper son pain dedans, où la sauce dégouline du menton et qu’on rattrape de justesse d’un coup de langue gourmand.

Moi, ce que j’aime, ce sont les tartes avec de la crème pâtissière dessus, de celles qui sont si grandes que l’on peut en reprendre autant qu’on veut et même qu’il en reste pour le lendemain !

Moi, j’aime pas qu’on me dise ce que je dois manger ou pas…

Moi, j’aime pas qu’on me dise à quoi je dois ressembler…

 

 

Je mangerais du chocolat autant que je veux !

Je saucerais mon plat comme je veux !

Je piquerais des gâteaux aux gremlins où je veux !

 

Quant à manger des pommes, chacun sait où cela nous a mené…

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 07:00

Weber.jpgQuoi ? T’as pas un Weber ?!

 

Le printemps cette année est particulièrement clément – enfin, pas pour les agriculteurs !- et c’est avec joie que nous recevons une pluie d’invitations (une pour être exact…) à aller festoyer autour d’un bon vieux Weber – Quoi ? T’as pas un Weber ????

 

C’est donc d’un pas parfaitement décontracté que nous nous rendons à cette BBQ Party organisée par nos amis de « presque » au coin de la rue. Plus loin, c’est trop loin…

Arrivés sur place, nous constatons qu’une fois de plus nous sommes les premiers arrivés – plus vite t’arrives, plus vite t’es rentré ! - sachant que nous avons déjà au moins trois minutes quarante de retard. Prise d’un doute affreux sur la qualité des convives, j'interroge plus savant que moi :

  • -         Tu sais qui ils ont invité toi ?
  • -         Non. Moi, du moment qu’il y a un BBQ !

Je me tourne alors vers les gremlins :

  • -         Bon, vous faites pas les sauvages, vous parlez à tout le monde, vu ? Même si ils sont crétins !
  • -         On est obligés ?

 

L’avantage d’arriver les premiers, c’est que l’on peut observer tout à loisir les amis de nos amis en prenant cet air dégagé de celle qui maîtrise la situation, tout en se maudissant d’avoir accepté une invitation à une sauterie où l’on ne connaît personne, grands timides que nous sommes !

De plus, si l’on sait pourquoi nos amis sont nos amis, rien ne nous autorise à penser que nous aurions choisi les leurs comme faisant partie des nôtres. Me fais-je bien comprendre ?

 

Enfin, si l’on a une haute opinion de soi-même – ce qui est raisonnablement notre cas – il peut arriver que nous soyons quelque peu surpris que nos amis puissent avoir des amis en dehors de nous… A moins que ce ne soient guère que des relations !

Forte de cette trouvaille, j’aborde donc cette journée avec un tout autre état d’esprit, fière de montrer aux relations de nos amis quels formidables amis nous sommes…

 

Lourds nous ? Jamais !

 

C’est pourquoi, mon acolyte et moi n’hésitons pas une seconde à dévoiler ce sens de la répartie qui fait notre réputation, au grand bonheur malheur de nos amis. On se démène tellement, généreux que nous sommes, que nous mettons les bouchées doubles et enchaînons bon mot sur bon mot d’une si grande finesse que nous en sommes épatés : Lourds nous ? Jamais !

Et, oh miracle, l’auditoire sourit, rit, enchaîne, surenchère, s’échauffe, reprend de plus belle, les amis de nos amis sont…drôles et au moins aussi lourds fins que nous !

 

Mais nous, on ne laisse pas avoir si facilement, la journée ne fait que commencer, pas sûr que les bougres tiennent la distance…

Les joutes se succèdent à un rythme très honorable, le niveau, fort honorable lui aussi, s’octroie quelquefois un passage coquin au niveau de la ceinture donnant à ces duels « bon enfant » une touche grivoise propre à notre culture (paraît-il…). Il sera même question de 37 centimètres mais cela donnera lieu à un prochain article car le sujet demande une réflexion approfondie…

 

La journée s’achève, je suis contente, j’ai élargi mon cercle de relations, certains deviendront peut-être même des amis, au moins m’ont-ils donné sujet à plusieurs articles !

 

Alors vous aussi, n’hésitez plus : Adoptez les amis de vos amis, certains ils le valent bien !

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 07:00

procrastinationJ’ai souvent entendu dire que remettre au lendemain ce qui pouvait se faire le jour même est un signe de grande faiblesse et de délit de paresse. Or, j’apprends aujourd’hui que cela a un nom :

La procrastination.

Rien qu’à essayer de prononcer ce nom barbaresque, j’ai comme une envie insensée de remettre l’écriture de cet article à un futur très lointain.

Non, me dis-je, je ne procrastinerai point !

Argh ! Ma langue s’emmêle dans mon palais, mes doigts s’entrechoquent contre le clavier et ne cessent de pianoter sur ces satanées touches, avec une nette préférence pour l’imperturbable « delete ».

 

Quelle drôle d’idée que d’aborder un thème dont on ne parvient même pas à prononcer le nom correctement… Quant à le conjuguer, pfff, n’en parlons pas ! Pourtant, il me vient une idée : Ne serait-ce pas un sujet idéal pour le bac philo ? J’imagine sans peine ces pauvres candidats suant leur brillante matière grise sur ce nouveau mal qui sied pourtant si bien à leur condition…

Mais trêve de procrastination, revenons donc au sujet qui nous intéresse !

 

Si, dans un autre temps le procrastineur était bêtement acoquiné au paresseux, ce trait de caractère a, depuis, fait un sacré bout de chemin, laissant sur le bord de la route le lambin à sa flemmardise pour s’envoler vers les hautes sphères des troubles comportementaux d’origine neurobiologique.

Aussi, ne m’étonne-je point lorsqu’à la question somme toute anodine faite au gremlin : « Il me semble t’avoir demandé il y a 15 jours de ranger ta chambre, non ? », d’entendre sa réponse on ne peut plus procrastineuse : « Maman, ce n’est pas que je ne veux pas, c’est que je ne peux pas, car, sachant que je n’atteindrais probablement jamais le rangement parfait de ma chambre, il est donc inutile que je m’y mette. C’est un des symptômes du grand procrastineur que je suis ! »

Ca se passe de commentaire, j’en reste donc coite.

 

Loin de moi l’idée de lancer la première pierre au procrastineur – n’ai-je pas moi-même été atteinte de ce douloureux syndrome en repoussant sans cesse le moment de retourner à ma plume ? – mais cela l’empêche-t-il pour autant de transporter ses caleçons impropres jusqu’au panier à linge ?

Faut croire…

 

J’aimerais pouvoir traiter ma descendance chérie de petits procrastineurs en herbe ayant toutes les chances de se classer parmi les grands espoirs mondiaux mais ma bouche refuse obstinément de former les quatre syllabes de ce mot imprononçable ! Rien à faire ! Je ne puis le prononcer sans me concentrer plusieurs minutes – ben oui, quoi ? – sur son articulation. Est-ce un signe ? Un signe de quoi ???

 

Un signe, sans aucun doute, qu’il me faut retourner à mes chers exercices de prononciation depuis si longtemps délaissés :

« Petit procrastineur, quand te déprocrastineras- tu ? Je me déprocrastinerai quand tous les petits procrastineurs se seront déprocrastinés ! »

Devant l’ampleur de la tâche, je juge inutile de m’y atteler, convaincue que je ne parviendrai pas à répéter cette phrase dix fois de suite sans bégayer et postillonner de façon fort inélégante, aussi, décide-je d’en rester là.

 

Il paraît que la procrastination aurait des origines génétiques… Sans blagues?!!!

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 07:00

speculoos.jpgD’aucuns se sont étonnés, s’étonnent, s’étonneront – ou ont tout bonnement zappé l’évènement – de mon absence prolongée sur le web.

Si aujourd’hui je sors du silence qui fut mien ces dernières semaines, c’est parce qu’il est de mon devoir de vous dévoiler la raison de mon éloignement soudain. Vous le valez bien…

 

La lutte que je mène depuis plusieurs mois me laisse exsangue, sans force ni volonté, jusqu’au point de vous oublier, vous, mes dix millions de lecteurs.

Il y a quelque temps, alors que je ne mesurai pas ma chance d’être en parfait contrôle de mon existence, la bête s’empara de moi sans préavis – mais n’est-ce pas souvent le cas ? – alors que ma garde s’était, un court instant, abaissée.

Etais-je à ce point à bout de force pour l’avoir laissée s’insinuer en moi sans plus de résistance ? Sans doute, car, à peine le moindre petit signe de relâchement perceptible que déjà, je l’ai sentie s’agripper à moi telle une colonie d’insectes capillaires dont on se désespère de se débarrasser un jour.

 

Aussi, après avoir tourné et retourné le pot la situation dans tous les sens possibles, c’est sans ombrages que j’ose vous avouer que j’ai succombé.

Votre bonté naturelle me porte à croire que vous me pardonnerez cette reddition, peut-être même certains d’entre vous me soutiendront-ils dans le long chemin de guérison que j’ai entrepris, ponctué cependant de nombreuses phases de rechute, il faut bien le dire.

Les témoignages que j’ai pu lire çà et là me laissent quelque espoir même si le pourcentage de ceux qui s’en sortent vraiment est douloureusement faible, hélas…

 

Il a suffit d’une fois, d’une seule fois où ma main munie d’une cuillère a plongé dans le pot, et c’en fut fini de moi.

Déjà, lorsque je retirai le couvercle, l’odeur qui assaillit mes narines me fit l’effet d’une overdose sucrée et, alors que je retirai la cuillère de ma bouche y laissant le nectar couleur caramel se dissoudre sur ma langue, des milliers de frissons extatiques me laissèrent épuisée à côté du pot de 400ml… vide. A raison d’environ 600 calories pour 100g, vous comprendrez aisément l’ampleur des dégâts !

 

Depuis, je me bats, je me débats contre l’infâme douceur qui m’attire sans complaisance dans son piège au goût mortel de Spéculoos. Pour me vautrer dans ses bras aux mille calories, je me cache, je vole, je mens à ma famille. Le sommeil m’a quitté, seul compte la volupté gustative de son étreinte envahissante.

 

Sans détours, je vous avoue que j’ai rejoint la secte le groupe des Adorateurs de la Pâte à Tartiner Speculoos Déclarés.

 

Je suis perdue ou bien maudite...

 

NB : Article non sponsorisé mais j’étudierai avec sérieux toute proposition émanant de la marque LOTUS (pas le papier hygiénique, merci…quoique…).

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 07:00

pince.jpgLa semaine dernière, alors que Morphée était occupé ailleurs que chez moi, j’allumai le téléviseur et tombai en deuxième partie de soirée sur une émission consacrée à la journée de la femme.

Je m’apprêtai à zapper lorsqu’une femme présente sur le plateau, écrivain de son état et répondant au nom d’Eliette Abécassis évoqua le « Syndrome de la pince à cheveux ».

Tiens, me dis-je, celui-ci, je ne le connais pas. Mais de quoi s’agit-il donc ?

 

Cette jeune et jolie brunette, dont la chevelure dégringolait professionnellement sur les épaules affirmait – en connaissance de cause ?- qu’une femme cédant ses cheveux aux crocs acérés d’une pince s’engageait dangereusement sur la pente du « no couple’s land ».

Aussitôt, je portai une main inquisitrice sur ma tête et constatai, consternée, la présence indésirable de l’objet fauteur de trouble !

Damned ! m’exclamai-je, me voilà sur la pente, attention au roulé-boulé dévastateur !!

 

Non mais sérieusement Eliette ! Vous rendez-vous compte du nombre de malheureuses que vous avez fait en cette seule soirée qui se voulait être à la gloire de la femme ??? Imaginez un peu cette amante, apostrophée soudainement par son compagnon l’accusant de se laisser aller à cause d’une innocente pince !

Et que faites-vous de ces chevelures plates et molles qui ne connaissent pas la discipline et qui tombent telles des spaghettis trop cuits si on a le malheur de leur lâcher la bride ?

Que faire lorsqu’on n’a ni le temps, ni les moyens de rendre une visite bi-mensuelle à notre coiffeur - le plus Tchip soit-il – et que l’on doit malgré tout tenter de dénouer l’imbroglio situé au niveau du cuir chevelu  ??

 

J’aurais bien aimé que vous appondissiez quelque peu votre réflexion mais l’animatrice aux boucles savamment réparties de part et d’autre du visage a dû juger que cela n’était pas nécessaire si elle ne voulait pas avoir à débattre du sujet avec son Jules qui se prend fréquemment la pince dans le nez lorsqu’il veut respirer l’odeur soyeuse de sa blondeur !

 

Car voyez-vous, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours chéri ces pinces qui emprisonnent les mèches indisciplinées tout en libérant certaines rebelles et qui donnent au visage un petit air charmant auquel ne sont pas insensibles les hommes croisés au hasard des années.

Et puis une pince, comme tout accessoire se doit d’être essayée avoir d’être adoptée ! Ni trop lourde, ni trop légère, accrocheuse mais pas casseuse, discrètement fashion, et sachant tenir sa place sans dégringoler tout en se faisant le plus discrète possible.

Enfin n’oublions pas que c’est aussi grâce à son aide que nous pouvons abuser de ce mouvement ultra sexy lorsque, desserrant son emprise, elle délie notre crinière qui se déploie en cascade dans notre dos.

Alors, de là à l’accuser d’être une briseuse de ménages, pincez-moi !!

 

Aussi, malgré ce billet quelque peu pince-sans-rire, c’est sans honte que je continuerai à jouer à pince-mi, pince-moi avec mon accessoire, qui retiendra harmonieusement ma chevelure pendant que j’irai à la rencontre d’une des œuvres de la ravissante Eliette !

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 07:00

banniere-food.jpg

 

« Donne du rhum à ton homme, du miel et du tabac, donne du rhum à ton homme et tu verras comme il t’aimera ! », chantait mon ami Georges Moustaki.

Aujourd’hui, exit le rhum et le tabac, ennemis N°1 de la santé publique, mais le miel et tout ce qui transite par l’estomac restent plus que jamais au goût du jour et n’a d’ailleurs jamais quitté le devant de la scène.

Que ce soit la simple bouffe, la malbouffe, la bonne bouffe, rare est une conversation où l’on n’aborde pas la satisfaction gustative des papilles en folie.

 

Jeune fille, n’apprend-on pas que seules deux choses retiendront le mâle à la maison ? Et, n’est-ce pas cocasse qu’un seul mot définisse ces délices si différents mais dont la jouissance fait couler tant d’encre et tant de salive ? Ah… Que ne serions-nous pas prêts à faire pour goûter aux plaisirs de la chair !

 

Dans ma prime jeunesse, ce ne sont pas mes talents culinaires qui m’ont permis d’attraper  dans mes filets quelques spécimens masculins et encore moins d’en ferrer un solidement ! Toutefois, les années me bonifiant comme du bon vin, mais surtout grâce aux multiples blogs culinaires ayant fait recette sur la toile, je peux aujourd’hui être fière de cuisiner autre chose que des cuisses de dinde au four !

 

Soyons néanmoins réalistes, si j’étais un cordon bleu, j’aurais ouvert un blog de cuisine et non pas un blog fourre-tout dans lequel je livre mes recettes sucrées-salées personnelles.

Et pourtant…

 

Et pourtant, en butinant de blog en blog, en prenant une pincée de l’un, une pincée de l’autre, en déposant un commentaire fumeux fumant à droite, en mettant mon grain de sel à gauche, le tout saupoudré d’une bonne dose de Zizi Coincoin (hé non, ce n’est pas une insulte, demandez à Google), je me suis embarquée en toute conscience dans un club étrange composé de quelques follasses autoproclamées

L’histoire aurait pu s’arrêter là si elles n’avaient eu l’idée farfelue de pimenter le tout en créant un blog culinaire à 32 mains, et d’en faire tout un plat en annonçant le lancement officiel sur le web de « Food‘N Follasse» le 07 Mars 2011 exactement !

 

Des recettes miam-miam, faciles à réaliser pour que nous puissions continuer à investir la toile sans se prendre le chou dans la cuisine, alimenté au gré des humeurs et des envies par 16 blogueuses aussi différentes que talentueuses, juste comme ça, juste pour le plaisir.

 

Vous aurez beau chercher, je n’ai encore rien posté, trop occupée à réaliser les recettes déjà publiées !

Je n’ai pas 32 mains, moi !!!

 

Bravo à celles qui ont réalisé le blog, Enjoy et Bon Appétit !

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 07:00

 

jtmf.jpg

 

Avec un titre pareil, on se dit bien justement que c’est tellement gros que cela ne peut être vrai et que l’on peut donc y regarder de plus près sans prendre le risque de dévoiler nos pensées les plus intimes…

 

Et en y regardant encore de plus près, après dix épisodes et dix tentatives infructueuses, j’ose avouer que j’éprouve pour ce brave Partick Dellebois (alias Jean-Christophe Establet, alias Jicé) une sorte de maternelle affection, de franche admiration devant tant de volonté pour atteindre un objectif pour le moins inaccessible.

Et que dire de Christine Dellebois (alias  Muriel Gilbert Chroniquement Egarée), sa charmante (?) épouse sans laquelle cette websérie n’aurait jamais vu le jour – car il faut bien lui reconnaître ce mérite-là ! – qui oscille entre une profonde naïveté et une touchante idiotie ?

 

Pour un peu, on aurait envie de les aider à trouver LA bonne idée qui mettrait fin aux jours de Christine (sans trop de souffrances, la pauvre) tout en libérant cet inventif Patrick de sa présence démoniaque.

Oui mais voilà, si Patrick tue Christine, qu’adviendra-t-il de nous, les 100 000 voyeurs ravis du web pour qui JTMF est un exutoire permettant à certains de poursuivre leur chemin de croix sans passer à l’acte inavouable ?

 

Alors, j’ai décidé d’être le sponsor officiel de  JeTueMaFemme.com pour que Christine jamais ne meure et que Patrick jamais à court d’idées ne soit !

 

D’accord, les producteurs ne le savent pas encore.

D’accord, je n’ai pas un rond.

 

Aussi, vous qui passez par là, rentier désœuvré, journaliste en mal de scoop, société agro-alimentaire à l’affût d’un marché jusque-là inexploré, adeptes du politiquement incorrect, foncez ! Ne vous épargnez aucune peine, donnez sans retenue, sponsorisez à gogo, faîtes tourner en boucle cette nouvelle série déjantée sur vos réseaux sociaux, nul doute que de nombreux conjoints vous en remercieront !

 

Et puis, souvenez-vous, qui n'a jamais eu de  Pensées (In)avouables

 

jtmf2.jpg

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 07:00

talons.jpgS’il est vrai que le dicton «  Sois belle et tais-toi » est  formula non grata et peut faire l’objet d’un dépôt de plainte pour discrimination, il n’empêche que la première moitié n’en reste pas moins une préoccupation fondamentale pour nous, les femmes.

Certaines auront beau lever les yeux au ciel en pensant que ces propos relèvent du plus vil machisme féminin, je maintiens que toute femme a eu, à un moment donné de sa vie, un profond désir de cesser de ressembler à un sac pour se transformer en un coup de shopping compulsif en une créature glamourissime tout droit sortie du plus papier glacé des magazines.

En ce qui me concerne, cela m’arrive en moyenne deux fois par an et, si je suis chanceuse, cela coïncide pile poil avec les soldes !

 

La métamorphose passe par de nombreuses étapes et, afin d’éviter la monotonie, ce n’est pas toujours la même qui s’impose à moi. Aussi, par le passé, ai-je bravement traversé les phases coiffure, esthéticienne, maquillage, relooking vestimentaire mais jamais, au grand jamais, la fièvre de femme fatale ne s’était manifestée par le biais de mes pieds.

Ceci est d’autant plus étonnant que je reconnais volontiers ne pas leur accorder autant de bienveillante attention qu’au reste de mon anatomie ayant même poussé le vice jusqu’à leur porter publiquement offense. Bref, autant l’avouer, je n’aime pas les pieds, quels qu’ils soient et quels que soient leurs propriétaires, ce qui ne m’empêche pas toutefois de les prendre, à tour de rôle mais jamais ensemble selon la formule consacrée.*

 

Pour en revenir à mes orteils, c’est en refusant de se glisser dans mes vieilles converses délavées que j’ai capté leur message plantaire : Des ta-lons !!

Mes petons ne rêvaient que de talons qui déformeraient leurs voûtes, tortureraient leurs orteils, martyriseraient leurs talons et me forceraient à marcher à tout petits pas sur une route plate et sans obstacle, le regard rivé sur la pointe de mes escarpins au risque de me prendre un réverbère en pleine face mais en ayant évité une honteuse foulure de cheville !

 

Je comprenais fort bien leur désir de lever un peu le pied, de cesser de courir sans répit pour flâner en toute inquiétude du haut de leur nouveau piédestal. Et puis, qu’existe-t-il de plus sensuel que la démarche langoureuse et chaloupée d’une paire de hanches nonchalantes se mouvant au rythme aguicheur d’un talon caressant le bitume ?

 

C’est donc avec complaisance que je pénétrai chez un chausseur avec la ferme attention de trouver chaussures à mes pieds.

Je m’élevai alors de quelques centimètres, déambulai négligemment dans le magasin sous l’œil approbateur quoiqu’impatient du commerçant, hésitant, soupesant, réessayant encore les quelques dizaines de paires qui s’offraient à mes attributs de Cendrillon, à ceci près que je doute que Melle la Princesse n’ait jamais eu à débourser un centime pour sa pantoufle de verre !

Je repartis munie de plusieurs spécimens, délestée d’un surpoids bancaire, contemplant avec délice ma nouvelle allure ultra-féminine dans toutes les vitrines de la ville. Quel formidable pied de nez à la Peau d’Ane que j’étais encore le matin même !

Un bonheur arrivant rarement seul, je fus ravie de constater le double effet « talon-cool » : La musculation avérée des fessiers. C’est donc d’un  pas doublement léger que je regagnai mon domicile avec la ferme intention de résilier mon abonnement à la salle de sport.

Parvenue à destination, mes intentions avaient légèrement évolué.

 

Oh, je vous vois venir, sourire à peine en coin, la remarque acerbe au bout de votre langue de vipère et le regard déviant sur mes semelles « œufs au plat »… Sachez, viles créatures, que si j’ai momentanément délaissé mes talons au bout de quelques heures seulement, ce n’est guère en raison des multiples ampoules ou de l’insupportable douleur de mes orteils comprimés, mais uniquement par ce que je n’ai pas encore trouvé la jupe qui va avec !

Parfaitement !

 

* « Prendre son pied », à ne pas confondre avec l’occupation de prendre ses pieds, activité prisée par les bébés âgés de quelques mois.

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Le principe de la protection du droit d'auteur est posé par l'article L.111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) «l'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d'ordre patrimonial».

L'ensemble de ces droits figure dans la première partie du code de la propriété intellectuelle qui codifie les lois du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1985.

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