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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 07:00

peace.jpgEn ce jour commémoratif et, indépendamment du fait qu’il soit un jour férié permettant à des millions de marmottes de se pelotonner sous la couette, aux enfants de faire l’école buissonnière et à certains chanceux de profiter d’un week-end à rallonge, c’est aussi un jour synonyme de paix.

Aussi n’est-il pas meilleur moment pour faire la paix avec tous ceux qui, dans un moment d’extrême égarement, vous ont offensé, agacé, énervé, dérangé, molesté, incommodé, à commencer par :

 

-         Le boss qui vous a filé un dossier à traiter en urgence Mercredi soir alors qu’il partait en week-end au soleil vous obligeant à revenir bosser Vendredi.

 

-         Le boss, originaire de la formidable enguelade familiale provoquée par l’annulation de votre week-end en amoureux.

 

-         Les grévistes grâce auxquels vous êtes restés en rade sur l’autoroute avec votre boss et ça ne ressemblait en rien au fameux « coup de la panne » !

 

-         Les gremlins qui sont tous tombés malades LE jour où votre avenir professionnel devait vous propulser au firmament. Propulsé, vous le fûtes néanmoins…

 

-         Le coiffeur qui a raté vos mèches mais pas votre addition.

 

-         Votre meilleure copine qui daube sur vous depuis le primaire. Il serait peut-être temps d’en changer…

 

-         Vos voisins, pour la simple raison qu’ils le sont.

 

-         Votre belle-famille. Pour la même raison.

 

-         Votre famille aussi, y’a pas de raison !

 

-         La femme de ménage en arrêt maladie depuis 6 mois pour cause d’allergie à la poussière et produits d’entretien. Penser à faire le ménage avant qu’elle pénètre chez vous…

 

-          Votre conjoint. Si vous ne savez pas pourquoi, lui/elle le saura !

 

-         Les fabricants de cosmétique qui ne tiennent pas leur  promesse d’effacer vos rides mais celles de vider votre portefeuille.

 

-         Sarkozy, Aubry, Royal, Fillon… C’est au choix.

 

-         Votre premier petit copain. Dieu seul sait où vous en seriez aujourd’hui si vous étiez restée avec lui.

 

-         L’ex de votre actuel. Dieu seul sait où il en serait aujourd’hui s’il était resté avec elle.

 

-         Le Père Noël qui, à cause des 35 heures, vous refile le boulot !

 

-         …

 

Cette liste est bien entendu non exhaustive, libre à vous d’y ajouter votre résolution de paix dans les commentaires.

 

Peace for All.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 07:00

chaise-copie-1- Il fait un peu frisquet, tu ne trouves pas ?

- Non, pas vraiment.

- Il est vrai que tu n’as pas le vent de face.

- Ils vont bien finir par fermer la terrasse…

- C’est pas sûr. Rappelle-toi l’année dernière, ils avaient installé des chauffages d’extérieur. J’aimais bien. Ca changeait.

- C’était pour les fumeurs, tu parles d’un cadeau…

- Ouais, mais quand même, on pouvait profiter de la vue.

 

- Et toi ? Tu ne dis rien, il y a quelque chose qui te tracasse ?


- Ouais, les deux greluches là qui n’arrêtent pas de nous mater…

- Ah, les nouvelles…

- Comment tu les trouves ?

- Un peu trop rembourrées à mon goût.

- Elles viennent d’où ?

- Aucune idée, elles nous snobent.

 

- Et les autres, tu sais ce qu’elles sont devenues ?

- J’ai entendu dire qu’elles avaient été reléguées au placard.

- Merde… Ca faisait combien de temps qu’elles étaient dans la boîte ?

- J’sais pas… 10, 15 ans…

- C’est malheureux tout de même ! Etre remplacé comme ça, sans préavis.

- Faut dire qu’elles avaient fait leur temps ! Tu te rappelles de celle qui était dans notre équipe ? A chaque fois, elle se débrouillait pour me refiler les plus gros, elle ne pouvait plus les supporter… C’est pour ça qu’ils l’ont virée…

- Hé les gars, faut qu’on se sert les coudes, hein ? J’veux pas finir au placard moi !

- Ben t’as intérêt à te redresser alors, je trouve que tu as tendance à t’affaisser ces jours-ci.

- Tu m’étonnes, avec l’été qu’on a eu… C’est pratiquement les trois huit qu’ils nous ont fait faire.

- Taisez-vous ! V’là la nouvelle…

 

- Bonjour…

- B’jour.

- Salut.

- Tu viens d’où ?

- De l’usine.

- C’est quoi c’que tu portes ?

- Du Skaï.

- Ben dis-donc, on s’refuse rien à l’usine ! C’est confortable au moins ?

- Ca tient un peu chaud mais ça colle. Mais il n’y avait plus que ça. Restriction budgétaire…

- T’es pas un peu jeune pour le boulot ? Ton beau Skaï, il va vite se patiner, tu peux me croire !

- Et vous ? Vous n’avez pas l’impression d’être à la ramasse ? Je ne suis pas la seule à débarquer vous savez, il y a un camion qui devait arriver hier mais, d’après ce que je sais, il y a eu un problème au montage. Ce n’est plus qu’une question de jours avant qu’on vous envoie au recyclage !

- Au recyclage ? C’est quoi ça ? Je ne sais rien faire d’autre, moi !

- Vos gueules !! Y’a l’patron qui s’radine !

 

- Patron, ces trois-là, j’en fais quoi ?

- Tu les empiles avec les autres dans la remise. Tu vois, ça me fait quelque chose de m’en séparer… Elles ne sont pas si bringuebalantes que ça ces vieilles chaises.

- C’est sûr, mais les nouvelles sont beaucoup plus confortables, les clients resteront plus longtemps et ils consommeront plus !

- T’as raison. Business is business ! Allez, ramasse-moi tout ça, on les mettra aux encombrants demain.


Participation aux Jeux d'écritures du Blog à 1000 mains.

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 07:00

Decembre.jpgIl était une fois un joli mois de Décembre vêtu d’un long manteau blanc immaculé, soufflant une brise glaciale sur les petits humains bleuis de froid.


Il aimait à observer leurs claquements de dents, leurs tremblements incontrôlés ou bien encore les volumineuses pelisses dans lesquelles ils s’emmitouflaient dans l’espoir de l’empêcher d’atteindre leurs corps blancs et frêles.

 


La nuit, il s’amusait à couvrir les sols d’un parterre dangereusement glissant et riait de voir ces petits gnomes, à peine réveillés et engourdis par son froid, s’évertuer à avancer tout en évitant la chute fatale.

Parfois, de façon la plus sournoise, il soufflait dans leur dos avec une telle force que sa pauvre victime, de surprise, tournoyait sur elle-même pour atterrir à grand fracas sur la chaussée verglacée.

Il partait alors d’un tel rire que de gros flocons se mettaient à tomber lourdement sur le nez rougi de ces créatures imberbes.

- Cela suffit, lui criait sa mère, le mois de Juillet. Ce n’est pas parce que je suis clouée à la maison à garder Novembre et Janvier que tu dois commettre les pires bêtises ! Tu vas voir ce que tu vas prendre si je sors !

 

Mais Décembre s’en moquait, sa mère était si frileuse qu’elle ne se risquait que très rarement dehors. En revanche, son père, c’était une autre affaire !

Monsieur Février, assez court sur pattes à cause de ses 29 jours, était un mois redoutable. De nature plutôt gaie et ensoleillée, ses colères n’en demeuraient pas moins aussi violentes que soudaines.

Or ce coquin de Décembre continua ses facéties, papa Février s’étant absenté pour ramener du bois à son épouse qui se les gelaient méchamment en tentant de réchauffer Janvier, sa dernière née.

Mars pleurait toutes les larmes de son corps à cause d’Avril qui l’entortillait dans ses fils alors que Mai n’en faisait qu’à sa tête, enquiquinant Août qui suait à grosses gouttes.

 

La Mère Juillet en eut assez et maugréa contre Février qui n’était jamais là quand elle avait besoin de lui. Plantant Janvier dans les bras de Novembre, abandonnant sa marmaille tour à tour frissonnante, bouillante ou larmoyante, elle claqua la porte et partit à la recherche de Décembre, histoire de lui chauffer les oreilles.

 

A la vue de sa mère, celui-ci, incrédule, ne moufta pas. Mal lui en pris, Juillet en profita pour le tancer de belle façon si bien que son manteau blanc pris une teinte grisâtre puis se transforma en une boue visqueuse dans laquelle il pataugeait maladroitement.

Le soleil de Juillet brillait intensément tant son ire était grande, si bien que son dadais de fils ne résista et sentit fondre ses dernières résistances.

 

Sur ces entrefaites, Février regagna son domicile et découvrit avec stupeur qu’il s’était produit un net dérèglement climatique en son logis :

Janvier, que Novembre avait refilé à Juin, avait collé un rhume à cette dernière ; Avril s’était fait la belle avec Octobre, le fils du voisin ; Mai séchait tant bien que mal les larmes de Mars ; Août jouait avec des allumettes et Septembre regardait tout cela d’un œil morne et brumeux.

- Mais qu’est-ce que c’est que cette pagaille, s’écria Février, furieux. Où est votre mère ?

Sans attendre la réponse – que les mois eurent été bien incapables de formuler – il se rua dehors et découvrit, attendri, Juillet dans les bras de Décembre dans une mare de larmes tièdes.

 

S’approchant doucement,  il prit son épouse par la taille et lui murmura tendrement :

- Un p’tit week-end à Copenhague, ça te dirait ?

Ceci est ma participation au concours "Paie ton Décembre" du Paillasson de Ginie, car depuis son intoxication aux huîtres, celle-ci lui a laissé l'entière gestion de son blog...

Bonne année 2010 à tous, en vous souhaitant le meilleur.
Quant à moi, je me souhaite Amour, Gloire et Beauté...


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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 07:00

Ce qu’elle déteste par-dessus tout, c’est vider les poches.

Elle est partagée entre le sentiment d’intrusion dans des vies qui doivent rester un tant soit peu privées, la transparence qu’elle leur renvoie, comme si ce qu’elle pouvait découvrir leur importait peu, et le statut de celle qui nettoie leur saleté, sans remerciements.

 

Accroupie sur le sol devant le tas de linge, elle trie, vide, remet à l’endroit, inspecte les taches, soupire devant celles qu’elle devine récalcitrantes, vérifie les étiquettes, entasse le tout dans le tambour de la machine.

Un papier froissé s’échappe du linge.

Elle le ramasse sans y prêter attention, enclenche le bouton, se redresse difficilement en pensant qu’il faut qu’elle leur demande de la Javel pour blanchir les chemises devenues grisâtres avec le temps.

Elle serre le poing sur le bout de papier qui se rappelle soudain à sa mémoire. Elle le déplie mécaniquement, le regarde distraitement s’apprêtant déjà à le jeter dans la poubelle.


Pourtant, elle s’arrête, défroissant soigneusement l’image pour mieux la découvrir.

C’est une photo. Une drôle de photo, sans personnages.

Pourquoi en prendre si c’est pour les oublier dans une poche ?

Elle cherche ses lunettes dans son tablier, les chausse rapidement pour mieux observer l’image.

La chaleur du soleil, le bruit des vagues, l’odeur des crèmes solaires, le rire des enfants, une flopée de souvenirs affluent soudain comme une déferlante qu’elle ne peut stopper.

Elle glisse doucement sur le sol, le dos appuyé au mur, tenant l’image à deux mains.

Depuis combien de temps n’a-t-elle pas goûté à ces instants paisibles ? A-t-elle jamais décapsulé une bouteille de bière qu’elle aurait bue au goulot ?

 

 

C’est les vacances. Il fait beau. Ils décident d’aller boire une bière à la plage. Ils sont vieux parce qu’ils ont apporté une couverture. Je trouve ça choquant parce que chez moi, les vieux, ils ne boivent pas de bière.

Non, je me suis trompé ! Ce ne sont pas des vieux parce que jamais des vieux ne porteraient des chaussures comme ça. Bon alors, je dirais que ce sont deux jeunes qui boivent en cachette de leurs parents. C’est logique.

 


Deux amants se retrouvent pour la journée. Elle est romantique, lui pas. Elle veut se marier, lui pas. Il a apporté des bières, parce qu’à la plage, il n’y a rien d’autre à faire.

 


C’est une photo exposée dans une galerie parisienne. Le photographe a laissé son enfant jouer avec son appareil et lorsqu’il a développé la pellicule, il a trouvé que ce cliché pourrait appartenir à n’importe qui, alors, il a décidé de l’exposer afin que chacun aille à la rencontre de ses propres souvenirs.

 

 

En corrigeant les copies, le professeur de français, Monsieur Kévin, se dit que parfois, cela a du bon d’avoir une épouse blogueuse. Il faudra qu’il songe à lui emprunter ses idées un peu plus souvent…

 

Participation aux « Jeux d’Ecriture » de Lisly, relayé par Madame Kévin.


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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 07:00

nullUn matin, ouvrant ma boîte mail, je lis ceci :

 

« Bonjour,

Je m’occupe de la chronique « Mondoblog » de l’atelier des médias sur Radio France Internationale. Pour cette semaine, nous souhaitons parler de l’initiative à laquelle vous participez (Blogs en scène)…

…J’entreprends donc de solliciter votre participation à notre émission que nous enregistrons ce vendredi.

Serait-ce possible de vous compter parmi nos invités ?

Cordialement,

Cédric Kalonji »

 

Tout de suite, je pense :

« Dis-donc mon bonhomme, je ne suis pas née de la dernière pluie, c’est quoi c’t’embrouille ? »

Après recherche, je découvre que Cédric n’est pas virtuel et qu’il a même été élu meilleur blog francophone 2007 (si, si, ça existe).

L’émission est animée par un certain Philippe Couve dont la photo, casque sur les oreilles, est une preuve irréfutable qu’il fait de la radio…

J’envoie donc balader mes multiples rendez-vous et répond favorablement, hystériquement, à l’invitation : rfi, here I am !

 

Je n’y vais pas seule, Muriel aussi est invitée.

 

L’équipe nous accueille (fort gentiment) quand soudain, j’ai un flash version « Ecole des fans » :

- Et comment tu t’appelles ?

- Sophie Losophik.

- Et tu es venue toute seule ?

- Nan, avec ma copine Mumu…

 

Un coup de coude de ladite Mumu me rappelle à la réalité, nous voilà assises, casques vissés sur la tête, à raconter nos blogs de fille.

 

Je suis bien, j’ai plein de trucs très instructifs à dire, seulement, le Philippe, malgré son chaleureux sourire, n’a de cesse de me couper dans ma verve !

Il faut souligner que 20 minutes d’émission quand on se sent entre copines, c’est juste le temps nécessaire pour faire connaissance…

 

C’est à peine commencé que c’est déjà terminé. Il est 13 heures, j’ai faim, je leur lance un regard lourd de sens subliminal…

« Les garçons, ça vous dirait de continuer cet échange de haut vol autour d’un plat de frites ? »

…Qui fait ricochet et me revient tel un boomerang :

« Salut les filles, c’était sympa d’être venues, adiós, hasta la vista compañeras ! »

 

Bah, ce n’est pas grave, la timidité les aura freinés, je fais souvent cet effet-là aux hommes…

 

Toutefois, cette expérience exaltante me laisse un léger goût de frustration : Je n’ai pas tout dit, loin s’en faut !
Et puis, je trouve que le casque et le micro me siéent à merveille...


Aussi, chers Philippe et Cédric, sachez que j’ai libéré mon créneau du Vendredi, plus rien n’empêche nos rencontres hebdomadaires (suivies de frites !).

Et pour les – rares – fois où un imprévu me tomberait dessus, je vous ai fait parvenir un CD de 3 heures et 42 minutes où je livre mes réflexions « So’philosophik » sur la blogosphère féminine, de quoi alimenter une douzaine de « Mondoblogs ».

 

Non, ne me remerciez pas.

 

Pour écouter cette émission historique, c’est ICI !


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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 07:00


Pause-café du réveil.

Démarrage à froid, lenteur des mouvements.

Irritation.

 

Pause-café au coin de la rue.

Accoudé au comptoir, reculer le moment où le devoir appelle. Avaler la dernière goutte, inspirer un bon coup.

Motivation…

 

Pause-café matinale.

La machine dit : « Expresso », la grimace du visage répond : « Jus de chaussette ».

Langue brûlée, breuvage délaissé.

Frustration.

Passer devant le bureau du patron, humer le noir colombien, hausser les épaules, marmonner : « Egoïste ! »

 

Pause-café du déjeuner.

« Marcel, tu me fais un p’tit express ? ».Tremper ses lèvres dans le liquide brûlant, rajouter un peu d’eau, sourire d’aise.

Contemplation.

Repasser devant le bureau hiérarchique, s’y glisser, piquer le colombien, rire en douce. Satisfaction.

 

Pause-café de l’après-midi.

Croiser le patron, « Vous arrivez à boire ça, vous ? C’est décidé, j’achète une Machine Expresso pour le bureau ».

Exultation.

« Je vous charge de la collecte des fonds… »

Trahison !

 

Pause-café copines.

Papoter, bavarder, cancaner, rigoler. Confidences et secrets partagés.

Compréhension.

 

Pause-café solitaire.

S’installer contre la vitre. Boire à petites gorgées. Se perdre.

Réflexion.

 

Pause-café divinatoire.

Montre-moi ton marc, je te dirai où tu vas.

Tentation ?

Hésitation…

 

Pause-café du Mercredi.

Tennis, judo, danse, musique, conduites.

Action !

 

Pause-café dominicale.

Prendre le temps. Discuter, échanger, se retrouver.

Union.

 

Pause-café calva.

La petite goutte de trop, regard flouté, pas incertain.

Vacillation.

 

 

Qu'est-ce que je vous sers?

 

 

Ceci est ma participation au concours de Tatasica (encore elle !), une belle machine expresso à la clé, de quoi passer la journée à faire des pauses…


 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 07:00

Et voici, en exclusivité, le debrief de cette soirée tant attendue qui nous tient en haleine depuis des semaines… Si vous avez raté le premier épisode, ça s’est passé ici !

 

Sonia propose que l’on se retrouve toutes les 7 avant le spectacle pour prendre un verre. J’arrive, un peu en retard, et découvre Frédérique, Isabelle et Sandra roulant déjà sous la table, sagement attablées devant un perrier citron. Muriel a décidé de nous snober pour aller passer une semaine à crapahuter en montagne… mais il nous en manque toujours deux !

La reine du gloss (Sonia la pintade, pour les non-initiés) se pointe comme une fleur à 20h10 (pour un rendez-vous à 19h30, je précise), nous présente ses excuses en accusant sa pauvre maman d’être à l’origine de son retard… Et voilà e-zabel !
Nous sommes toutes là ! Certaines accompagnées de leurs tendres moitiés qui présentent tous ce même air égaré de « Mais qu’est-ce que je fais là ????? ».

 

Céline (très très enceinte), de l’agence Rumeur publique, nous souhaite la bienvenue, nous informant que les deux premiers rangs nous sont réservés ainsi qu’à nos invités.


Je passe illico en mode V.I.P!
Je me tiens droite, je pénètre crânement dans la salle, prête à accorder à chacun une petite interview du pourquoi du comment j’en suis arrivée là, cherchant discrètement les caméras de France Télévision afin de leur proposer mon meilleur profil…

Or, je prends place le plus anonymement du monde… Ce n’est pas moi que l’on vient voir, c’est Sandriiiiiiiiiiiiiine ! Paf ! L’atterrissage laisse quelques bleus à mon âme…

 

Je suis tout de même au premier rang, je vais en prendre plein les yeux (je tiens d’ailleurs à remercier Sandrine de ne pas m’avoir postillonné dessus, c’eût été ballot…).

 

Et voilà notre humoriste. Finalement, je n’aimerais pas être à sa place, quelques semaines à peine pour monter ce spectacle alors qu’elle a bûché un an sur le précédent, il y a de quoi vouloir partir en courant !!! Si ça se trouve, c’est ce qu’elle a voulu faire mais on l’a poussée de force sur la scène, je ne vois pas d’autre explication, sans quoi, je la soupçonne d’être un tantinet maso !!

 

Voici qu’elle débute son show par un sketch sur les blogueuses ! Le rouge du plaisir me monte aux joues : « Elle parle de nous, là !!  Ah… Elle se moque aussi de nous là…. Oh, dis, oh, faudrait pas pousser mémé non plus ! Bon, d’accord, il n’y a pas que du faux là-dedans… Mais c’est de l’humour, n’est-ce pas ? ».

A entendre les éclats de rire de ceux que j’ai eu la bêtise d’inviter, il est clair que Sandrine fait mouche et qu’elle a finement perçu la personnalité complexe de la blogueuse….

 

Et puis elle se lance ! Tout y passe : De la grossesse à l’accouchement en passant par des histoires de poussettes, des petits mots d’enfants à la sacro-sainte alimentation équilibrée, bref, un pur moment de bonheur sur les joies d’être MAMAN !

Et puis, des instants forts, où elle a réussi la performance de faire chanter la salle entière (200 personnes, c’est pas rien, hein !) sur deux tubes remaniés par ses soins. Personnellement, celui intitulé « Où sont les hommes ? » m’a fait pleurer de rire, je suis en train de l’apprendre aux gremlins, pour qu’ils la fredonnent à leur papa le jour de son anniversaire…

 

Tout allait merveilleusement bien quand, à la fin du spectacle, Sandrine ne trouva rien de mieux à faire que de nous inviter à la rejoindre sur scène… Alors là, gros malaise où l’on se retrouve à sourire niaisement à un public si proche qu’il ne manque pas de remarquer qu’on a des traces de rouge à lèvres sur les dents !

 

Après avoir bu quelques coupes de champagne et dégusté moult sushis, félicité l’artiste, remercié les représentants de la Mutuelle Générale et Rumeur Publique, pris congé de Carole, Oum, Manu et Lola, mon tendre et moi sommes rentrés, main dans la main, dans notre petite maison au milieu de la prairie.

 

En me couchant dans mon lit à baldaquin, j’ai pensé :

« Oui, vraiment, j’ai passé une excellente soirée. Elle a du talent la grande ! N’empêche, elle avait de bonnes sources d’inspiration, aussi…. ».

Ben quoi ? Ca s’appelle la méthode Coué ou me trompe-je ?

 

En attendant une tournée inter-galacticale, voici quelques extraits, régalez-vous !




Blogs en Scène 1ère Vidéo : Les Blogeuses
envoyé par e-lamutuellegenerale. - Plus de vidéos fun.

Petite précision:
Comme nous avons affaire à des petits malins, le spectacle est diffusé par bribes tous les Lundis sur Dailymotion.
Soit vous cliquez ici chaque semaine, soit vous attendez un peu pour voir l'intégralité.


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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 07:00

Jusque là, je l’aimais bien, moi,
Miss Chocolat

 

Elle fond pour le chocolat (moi aussi), elle a un bon humour (moi aussi !), elle a l’air charmant (moi aussi !!), tous les ingrédients étaient donc savamment dosés pour créer une connexion bloguesque des plus harmonieuses…

 

Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes 2.0, quand, sans prévenir, elle publia un article des plus effroyables.

La chose était si choquante, si terrible, que sitôt mon commentaire posté, je quittai rapidement son blog, fermement décidée à oublier ce billet déplaisant.



La peste qui sommeille en moi bataillait sec avec sa colocataire bien plus généreuse et moi, puntching ball entre ces deux catcheuses, ne cessait d’arpenter la maison de long en large ne sachant à laquelle des deux accorder la victoire de ce combat acharné.

 

Mais laissons les deux lutteuses sur le ring et intéressons-nous au sujet de leur discorde musclée.

Pendant que Miss Chocolat endormait notre méfiance dans la lecture de Pause Chocolat, la coquine, travaillait, en silence, à l’élaboration d’un livre ! A ce stade, me direz-vous, rien de bien extraordinaire : Quel bloggeur ne caresse pas le doux rêve d’écrire une œuvre qui le révèlera au grand public ? Certains en ont même commencé la rédaction, mais, de là à inscrire le mot fin sur le manuscrit ET surtout, à trouver un éditeur, c’est une toute autre histoire, n’est-ce pas ?

Pas pour Miss Chocolat.

 

Sous couvert d’une formation scientifique qui nous laissait à penser que son esprit cartésien ne s’en laisserait pas conter par son imaginaire, la belle écrivait et éditait !

Sans plus réfléchir, j’envoyai, d’un bon crochet du droit, la peste au tapis, et allai à la découverte de « Oufti et le roi de Houtsiplou ». La Miss dut sentir  que j’étais revenue à de bonnes dispositions car elle me fit l’honneur de se défaire d’un de ses exemplaires pour me l’expédier, dédicacé !

Le soustrayant aux mains chapardeuses des gremlins (« Maman, c’est un livre pour les enfants à partir de 9 ans, ce n’est pas pour toi, rends-le nous ! »), je me laissai entraîner par ce conte des temps imaginaires, à la lecture aisée, dont le ton volontairement léger et humoristique  n’en décrivait pas moins, avec justesse, les différences culturelles et économiques, d’un continent à un autre.

 

Mais cette jeune écrivaine est ambitieuse : Non contente de l’avoir écrit, édité, voilà qu’elle voudrait faire découvrir le Monde d’Oufti par le plus grand nombre de gremlins (en même temps, on ne peut pas lui en vouloir…), alors, elle a mis en ligne un concours pour vous permettre de gagner un exemplaire de son livre ou, si vous n’avez pas la chance d’être élu, de vous donner une idée de cadeau intelligent à l’occasion des Fêtes de Noël.

Ca se passe ici, tous les détails y sont, ne comptez pas sur moi pour vous les donner, tout réconfort demandant un minimum d’effort !

 

Pour couronner le tout, Miss Chocolat a entrepris la tournée des libraires et se prête aux séances de lecture-dédicace… 
Alors qu'elle améliorera la dextérité de son poignet, on se demande qui va garder ses gremlins pendant qu’elle s’amuse, hein ???

 

Quant à moi, je file, j’ai un livre à terminer…

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 07:00

Il y a quelque temps de cela, à force de clics effrénés et répétés, je me retrouve chez Tata Sica.

Rien que le nom m’interpelle !

Est-il possible de se nommer ainsi ??

 

Bien à l’abri derrière mon petit écran, je me promène et découvre avec plaisir des dessins emplis de fraîcheur, de drôlerie et de tendresse, contant les épisodes de cette joyeuse famille.

 

Je m’y installe donc, prend mes aises et devient une habituée de la maison.

 

Et puis, Tata Sica se met en tête de nous faire travailler un peu et nous propose une de ses Récréations.

A partir du dessin que voici, à nous d’en imaginer l’histoire que notre dessinatrice se charge d’illustrer.


null
 

Mon cerveau dérangé invente ceci :

Tonton Sica se rend à la réunion parents-élèves de son rejeton. Pas peu fier d'être le seul papa au milieu de toutes ces femmes qui l'observent avec admiration (leurs maris à elles sont encore englués dans leur café matinal), il prend place en écoutant consciencieusement l'institutrice.

Une des mamans présentes soulève un problème:

- Les démonstrations d'affection sont-elles autorisées?

- C'est-à dire? interroge l'institutrice.

- Et bien, voilà, ma fille me raconte que M. veut tout le temps lui faire des bisous.

- La mienne aussi, la mienne aussi, rétorquent en choeur plusieurs mères.

- Et que son papa lui aurait assuré que, même si elle refuse, ça ne veut pas dire qu'elle ne veut pas!

Les mères s'insurgent. Un vent de panique souffle dans l'école.

- J'aimerai bien lui dire deux mots, moi, à ce père-là! clame une maman outrée.

 

Tonton Sica commence à se dire qu'il aurait mieux fait de boire son café tranquille, quand quelques doigts se pointent vers lui.

- C'est vous le père? demande l'institutrice

- Oui...euh...je crois, répond-il, penaud.

 

Les lectrices et lecteurs (encore plus dérangés que moi) élisent ce texte, voilà Tatasica bien embêtée, elle pensait se fendre d’un dessin, la voilà avec une BD !!

Elle taille ses crayons, vérifie qu’elle a suffisamment de papier dans sa photocopieuse (il faudrait penser à lui offrir du Canson…), s’installe à sa table de travail, se gratte la tête, appelle Tonton Sica (Tonton, c'est la mari de Tata, logique!) :

 

- Bon, je fais comment moi maintenant ? lui demande-t-elle.

 

Tonton Sica se penche sur le récit et se vexe :

- Non mais dis-donc, elle est fêlée cette bloggeuse ! Et toi ? T’as pas honte de cautionner un truc pareil ? C’est de moi dont on parle tout de même ! A cause de ton blog, je suis connu moi ! Que vont penser les gens ?? Non, non, non, choisis une autre suggestion !

 

Gasp ! Tata Sica sue à grosses gouttes. Entre Sophie L et Tonton, son cœur balance, et on je la comprend…

Tonton ronchonne dans son coin, elle se lève, attendrie malgré elle, noue ses bras autour de son cou, lui chatouille doucement le lobe de l’oreille – il adore ça – et murmure :

- T’en fais pas mon nounours, tout le monde sait que Sophie L ne raconte que des âneries !

- Ah ? T’es sûre ? répond le nounours, empli d’espoir.

- Mais oui, mais oui…

 

Tata Sica retourne à sa table de travail mais le doute s’installe.

Et si ladite Sophie disait parfois la vérité ? Serait-il possible que Tonton, à la dernière réunion des parents ait….

Elle secoue la tête. A force de frayer avec des bloggeuses dérangées du ciboulot, voilà qu’elle déraille aussi…

- Allez, allez, au boulot ! Elle a de l’imagination, c’est tout !

 

Après plusieurs heures de travail, elle fait une pause, les épaules endolories, pour déguster le dîner que Tonton Sica, pas rancunier, a concocté.

Elle laisse là ses esquisses.

 

Toute la famille se retrouve autour de la table pour partager les bonnes patates à l’eau du cuisinier et profiter ainsi de ce moment d’échange familial. L’ambiance est gaie, détendue, les parents pensent qu’après le coucher des enfants, ils pourront…. regarder Grey’s Anatomy !

C’est le moment que choisit M. (leur petit garçon) pour poser sa question :

- Dis papa, pourquoi les filles, quand elles disent non, des fois, elles pensent oui ?

 

Tata Sica se lève précipitamment, fait trois fois le tour de la table en courant, les bras levés au ciel et s’exclame ;

- Alléluia ! Mon enfant sait lire !

 

Merci qui ?

 



Et voici la BD qui a permis à M. de s’ouvrir au monde merveilleux de la lecture :


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Néanmoins, Tata Sica n’a pu s’empêcher de rajouter ceci (sinon, Grey’s Anatomy, c’était ceinture !)

 

 

 

 

Avertissement aux bloggeurs:
Chaque fois que vous aurez l'idée saugrenue de me mettre à l'honneur, je m'inviterai chez vous, à votre insu...
En attendant, allez faire un petit coucou chez Tata Sica de ma part!


 

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Droits d'Auteur

Le principe de la protection du droit d'auteur est posé par l'article L.111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) «l'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d'ordre patrimonial».

L'ensemble de ces droits figure dans la première partie du code de la propriété intellectuelle qui codifie les lois du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1985.

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